SUR APOLLONIUS BE ITANS, ÏÖJ plus il est difficile de le detruireet, faifant taire tout autre fentïment, bientót les moyens les plus violens font mis par lui en uffige pour exterminer ce qu'il respedtero.it profon- dément, s'il pouvoit le mieux connoitre. D'un autre cöté le téméraire, qui ne veut rien admettre que ce qui s'accorde avec les conceptions de sa prétendue fagesfes' op- pofe pareillement a toute espèce de dogmes, dès qu'ils pasfent sa portee: ii traite la Ré- vélarion de chimèreles objets les plus faints de contes et ces railleries, et ces farcasmes, et eet oeuil de pitié qu'il jette sur ceux done il déplore la foibiesfe d'esprittendent a efface? entierement de la terre une foiqu'il foutïent mettre des entraves aux progrès de la fcience. La nature de eet écrit ne nous permet pas de comparer dans leurs effets ces deux prin cipes oppofés, pour decider la question si fouvent agitée, quel des deux est le plus pré- judiciable au bonheur des hommes et a la fociété. Peut être n'a-t-on cru en général, que la fuperilition l'emportoit a eet égard, que par ee qu'elle agit avec plus de violence, d'une maniere plus direélement fenfible, tandis que fes menées de l'incrédulité font plus fourdes: peut-ytre les exemples frequens d'Etats entiers L 4 goti-

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Archief | 1818 | | pagina 259