SOK. Af 0LL0NIU3 DE TYANE. 175' ment pour arréter ainfi les progrès inquiétans de ce qu'on appelloit fa fefte mais furtouc pour en détourncr le jeune Enipereur l) dont le gout pour les fciences fpéculatives in- clinoit l'esprit vers ces nouveaux dogmes tandis que les partifans de cette Religion clier- clioient lui infpirer a eet égard un préjugé moins défavorable. Que Philostrate ait eu en eftéten vuëde fournirau Paganisme, dont il nc pouvoit fe cacher la decadence ua argument contre les Chrétiens e'est ce que prouvent les raprochemcns frappansqu'on remarquedans divers traits dc la vie d'appo.L- lonius avec celle de J. C. et l'ufage qtf HiEitocLES entr'autres a fait dans la fuite de eet ouvrage, pour exalter le Philofophe par des- fus N. S. Cm'). De plusquand on fait attenti on tous les hors-d'oeuvres, que cette histoire II. Deel. M ren- (_J~) nfe !r. Hist. EccleslibVI. Oiéarins in frif at pag. XXXIX. O'O Lactance (Inft it. Div. Cap. s.) dit poötlvement que eet Ennemi des Chrétiens a roulu prouver qu' Afollsniusa fait non feulement des niiracles égaux ceux de N. Smais que m?- me il les a furpasfés et c'est en effet ce qu'indiquent asfez 'es pasfages qu'Eufi be cite de lui au chap. a. de fon - aicé puisqu' IIi troclesen parlant <£A j> o 11 o n i u rse fert de cet te expresfion 1GV TOlK'OTX irsTTOlVjllGTX lui qui u fftit de gr un ies ebvfes tandis qu'il nomine les prodigés operés par J. e3 par fes Apotres TipxrélX? TiVA1$ quelcms feu (lej>rcsS$°

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Archief | 1818 | | pagina 269