sur APOtlONIUS de tyane. is7
donne pas lui même cornme bien füres. IJ
nous apprend (w) qu'un certain damts, qu'
011 ne connoit pas d'ailleurs avoit recueilli
des mémoires touchant fon compagnon et
son Maitre; que ces mémoires, inconnus jus»
ques la c. a. d. pendant au de la de 100 ans,
avoient été communiqués par un de fes pa
rens a l'Imperatrice julie, et que celle-ci
les lui avoit remis, pour les mettre en ordre.
Voyez quelle autorité respeétable quel dé-
gré de bonne foi il faut avoir pour s'y ren-
dre On ne fauroit pas que jamais il y a eu
un damis si un parent qui n'esc pas feu-
lement nommé n'eut resfuscité fa mémoire:
comment décidcr si cc parent a confié li l'Im-
pcratrice des piéces authentiques ou faitea
après-coup etfuppofé qu'elles foyent en ef-
fet de damis s'il mérite auelque croyance,
chofe dont nous avons déja vu qu'on a lieu
de douter. -Et ce damis encore, quand on
voudroit lui faire grace de toute recherche
ultérieure, pourroit-ii exiger que nous recusfi-
ons sur sa paroie nombre de chofes dont
il avoue qu'il n'a pas été témoin comme
l'audieace d'apollonius k la cour de do-
mitien, et la maniére furnaturelle dont-il
échap-
(w) JPbil Osfr» lib. i. C. 3.