SDR APOLLONIUS DE IÏ.1NI, I95
forte de celui cn qui la plénitude de la
JDivinité habita corporellement on n'a pas
befoin pour cela de prêter l'oreille a la ca-
lomnie qui l'a dépcint des couleurs les plus
rioires, ou de le répréfenter, comme un hom-
me perdu de principes fans foi ec fans
moeurs comme un éniisfaire du Démon.
Les calomnies débitées a fon fujet pendant
fa vie n'ont pas feulement été recueillies par
ceux qui étoient le plus intéresfés a le noir-
cir. St. Augustin (jkrccotmoit qu'il vaut
mieux que le Jupiter des Paj'ens et voici les
paroles d'Eufebe: Pourmoi j'ai toujonrs été
perfuadé qu' apollonius de Tyane
avoit fait de grands progrès dans la fages-
fe humaine et j'aime encore h nourrir cet-
te opinion je ne balance pas a te dire mon
fenciment a ce fujetsi tu me le deman-
des c'est que pour vu qu'on écarté la fa-
ble je fouffre volontiers qu'on le corapa-
re a quelque Philofophe que ce foit" (7j).
N 3 De-
August. Epist. 4.
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OUq IV.v. Eufc i>, in Uitroe I. cap. 5,