200 G. S. DE CHAUTEPIS, DISSERTATION
vues. II faut done employer le creufet pour
féparer l'alliage en écartant ce qui est vifi-
blement fuspeft. Ainfi routes ces découver-
tes d'ames d'anciens héros dans des perfonnes
encore vivantes (d) celle d'Amafis qu'il re-
tronve dans im Lion (e) et ce qu'il ra-
conte de la fienne iors qu'elle animoit
uncapitaine de navire, font autant d'Epifodes,
qui tendent a établir le fyftenie de la Me-
tempfycofe. Ainfi encore il est palpable que
PHiLOsiRATe s'est attaché a placer dans
la vie de soil Héros des traits de celle de
J. C. pour oppofer l'Apötre du Paganisme au
Chef des Chrétiens. Je m'étendrois trop en
citant tous les traits qui justifient cette asfer-
tion. J'allégue p. e. l'annonciation de fa nais-
fance a sa Mère comme celle d'un Dieu (g)
ïe cantique entonné enfuite par les Cignes
(A), (cequirappellelesAngesl'admiration
que jeune encore il excite chez les Doc-
teqrs (i) sa connoislance des penfées les
plus fecrettes (i)Pordre qu'il donne h un
De-
l (d) Pbil,Hr. lib. III. cap. 19, %izz»
CO Ibid, lib. V. cap. 42.
Ibid. lib. III. cap. 23. 24.
Cf) Ibid. lib. I. cap. 4.
C&) Ibid. lib. I. cap. 5.
l(r) Ibid. lib. I. cap. 7.
Ibid, lib.- cap. 17.