205. Cf. s. de CHAUUPfi, dissertation Qui ne voit ici une aliufion manifeste h la prifea la mort, a la refurrection de N. S.? Enfin toutes les discusfions favantes placées dans la bouche d' apollonius quand il inflruit fes disciples des fccrets de la nature me fcmblent faites a loifir dans le filence du cabinet: l'apprèt (i) qu'on y remarque, con- trastant vifiblement avec le Laconisme qu'il affecloit toujours (k), trahit les foins du Ré- dadleur qui dans totue l'histoire prend bicn plus le ton d'un Oraceur que celui d'un historiën fidéle. II. Si l'on prend ainfi uti juste milieu entre la prévention des uns, et l'enthoufiasme des autres et qu'on écarté le plus posfible la vérité de la fable on parvicnt k fixer plus exaftement l'opinion qu'il faut porter o'apollonius. On ne peut révoquer en doute qu'il n'ait existé sans ébranler tous les fondemens de la verité liistoriqueet tout me paroit annoncer en lui des talens extraor- dinaires et eet effort de génie qui est re- quis pour s'élever au desfiss de la fphère du commttn des hommes Entreprenant et En- thoufiaste par caraétère il me paroit avoir pous- (f) Voyez p. c. Pbilostrlil»,VII. cap. 14., la réponfe qu'il feit 4 Demetrius qui veut l'cngager A fuir la peiTécutio» de Dpmitieu. (si) Pb Hos trut, lib, 1, cap, 17,

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Archief | 1818 | | pagina 296