SUR APOLEONIUS X) E TYANE.
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s'empresfèrent a l'envi de lui rendre hommage.
On a prétendu même qu'il a youlu se faire a-
dorer comrne Dieu. Je crois cette accufation
injuste. Quand il prend ce titre il unite
les Bracbmanes de i'Inde, et déc.lare (e)
entendre cotnme eux par-la F Ami le con
fident des Dieux Hierocles emploie en
propres termes cet argument contre les Chre
tiens que malgré la futilité des .oeuvres
3, de J. C.ils Fadorent comme un Dieu s
tandis que les payens ne pensent pas a nom-
s, mer Dieuun homme qui a fait de ii gran-
33 des chofes fe contentant de le regarder
5, comme ;un ami des Dieux" II ne me
paroit pas prouvé non plus qu'il ait prétenda
a des hommages Réligieux.
La ftatuë érigée a Ephéfe en mémoire de Ia
cesfation de la peste portoit le nom d' Her-
cule et ft l'on veut(g) que les Ephéfiens
JI. Deeu. O ayent
CO PbiJostrSb. V1ÏI. cap. 5.
Eufeb. in Hier 0 ch cap. 2»
(g) C'est entr'autres ce que prétend Lact an ce InJHt. Div.
Sib. V» cap. 3. Apollonius lui même dit dans fon apologie
<lib. VIII. cap. 7. f. 9.) que Ia ftatue portoit le nom 6! Her cult
tXTTOTpoTTdiO^ (mot qui revient au même que celui d'XAstjixtxy.oty
emploié par Lactance comme le prouve 01 arius not. ad.,
lib. IV. cap. 10.) mais il ne dit ricn .qui marque qu'il s'en attribue
l'honneur.—» Au reste lafenfation qu'yfpolio nius itfaite k Ephé
fe fait --ire it J, C. Mitbalis que c'est eu particulier contre