SUR APOLLÖNI US DË tritü! ÜS'$
toüjoürè recueilii pour fori órgaei! dfi rfdii-8
teaux alimens, c'est ce que toute fa vïë p'röu»
ve et ce qu'il ne faut pas perdre de vüé erf
fuivarit fes actions. Un auteur Anglois
a préteridu qu'il n'importe pas quelle idéé
on se forme de lui, et de fes miracles par-
ëequ'égriement il ne prétendoit être envoyd
par aucun Dieu pour" annoneer oii cori-
firmer üne nouvelle Doftrine. Cette confé-
querice n'est pas justepuisqu' il a fait fervif
fon crédit a rétablir les autels dés Idolès,- qüé
ces prétendus - prodiges orit fervi d' argument
én faveur du Paganisme contre Ia Religion
Chrétienne et que toujours il est esfentief;
de favoir fi TApotre d'une fausfe Doétrine
ri'importe qu'elte soit nouvelle öu anciennes
a eu oui ou non le pouvoir de faire des mi
racles mais il n'en est pas moins vrai pour
cela qu'apollonius n'a pas été un Cbef
de.sefte, qu'il est étonnant qu'oif ne l'aic
pas exalté d'avantage et que mêmé, malgré
les moyens que fon historiën a eti pour éta-
blir fur des fondemens folides le monument
qu'il fondoit a fa Gloire eüseke alt ofé
avancer fans dome avec connoisfan'ce de
caufe qu'il y avoit des Auteurs de son
O s tems:
Fleetwood Esfay upon Miraclesp. 249— V, pref. li
ét ii p. XXXV.