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grand superflu it exporter, qu'il obtient la pre'fe»
rence par le bon marche enfin qu'il remplit son
objet immédiatqui est d'occuper et dc nouvrir le
plus grand nombre d'hommcs qu'il lui est possible.
il n'est aucune exception a cette regie; pas
roême dans les communaute's oü il se presente de
grandes entreprises. Dans ces circonstanceslcs
petites fortunes se réunissent pour former tin ca
pital considerableles intéréts de la socie'té en
sont plus mêlés le crédit de ces fortunes divisées
est plus grand que s'il e'tait re'uni sur deux ou
trois têtes et dans le cas même oil elles ne se
réuniraieut pasdès qu'il y a beaucoup d'argent
dans une nation, il est constant qu'aucune entre-
prise lucrative 11e manquera d'actionuaires, Les
profits des particuliers diminueront, mais la mas
se générale du gain sera augmeniéee'est le but
de l'état.
On ne peut citer dans ces matières une auto
rité plus respectable que celle du ce'lebre Jean
de Witt. Voici ce qu'il dit au Chap. 10. de la
première partie de ses b'imoires(p. 52, 53.) Le
gain assure' des corps de métiers ou de mar-
char.ds,les rend indolens et paresseux, pendant
qu'ils excluent les gens fort habiles, a qui la
nécessité donnerait de l'industrie; carilestcon-
stant que la Hollande qui est si chargee, ne
pent conserver l!a vantage de tenirlesautres peu-
pies hors du commerce, que par le travaili'in-
dustrie, la hardiesse, le bon ménage et la so-
brieté des habitansII est certain que les
C Ilol-