45 *umdes institutions, anciennes a 'a vérite, maïs que ni le terasnt l'opinion, ni les actes métnes jémands de l'autorité qui semble les avoir cousa- ere'sn'ont pu legitimer. Dans presque toutes les villes de notre royau- me l'exercice des differens arts et metiers est con centre' dans les mains d'un petit nomhre de maltres, réunis en communaute, qui peuventseuls a l'e'x- clusion de tous les autres citoyensfabriquer ou vendre les objets du commerce particulier dont ils ont 1c privile'ge exclusif; ensorte queceux de nos sujets qui, par gout ou par nécessitq, se destinent al'exercice des arts et me'ders, ne peuvent y par- venir qu'en acquéraut la maltrise, a la quelle ils nc sont re^usqu apres des éprcuves, aussi longues et aussi nuisibles qtie supetflues, et après avoir ■satisfait des droits ou a des exactions multiplie'es, par les quelles une partie des fonds, dont ils au- raient eu besoin pour monter leur commerce ou leur atelier, ou même pour subsister, se trouve consommée en pure perte. Ceux dont la fortune ne pent sufilre a ces pertes, sont réduits a n' avoir qu' une subustance precaire sous 1' empire des m Ai tresalanguirdans l'indigenceou a porter hors de leur patrie uue industrie, qu'ils auraient pu rendre utile a l'état. Toutes les classes des citoyens sont privées du droit de choisirles ouvriers qu'ils vcudraient employer, et des avantages que leur donnerait la concurrence pour le bas prix et la perfection du {raVfiil. On ne peut souvent executer l'ouvrage le plus

Tijdschriftenbank Zeeland

Archief | 1828 | | pagina 217