C plus simple, san0 recourir a plusieurs ouvriers de con munautés différentes sans essuyer les lcnteurs les infidélirés les exactions qui nécessiten'ou favo- risent lcs pretentions de ces differentes communau- rés, et les caprices de leur régtme arbitraire et in téressé. Ainsiles effets de ces établissemens sont, a 1 égard de État, une diminution inappreciable de commerce et de traveaux industrieux èl'égard d'une nombreuse partie de nos sujets une perte de salaire et de rnoyens de subsistances a 1'égard des habitants des viiles en générall'asservisse- ment a des priviièges exciusifs dont l'effet est ab- solutnent analogue it ce'ui d'un monopole effectif, monopole dont ceux qui l'exercent centre le pu blic en travaillant et vendam, sont eux mémes les victimes dans tous les momens oü ils outa leur tour, bcsoin des marchandises ou du travail d'une autre communauré. Ces abus se sont introduits par dégrés ils sont originairementl'ouvrage de l'intérét des particuiiers, qui les ontétablis contre le public c'est après un Ion intervalle de temps que l'autoritétantót sur prise, tantót séduite par une apparence d'utiiité, leur a donné une sorte de sanction. La source du mal est dans la facnlté même, accordée aux artisans d'un même métierde s'as- sembler et de se réunir en un corps II paralt que lorsque les villes ccmmencèrent a s'affranchir de la servitude féodale, et a se for- aier en Communes la facilité de ciasser les citoyens pat

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Archief | 1828 | | pagina 218