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ter de leur territoire les niarcliandises et les ou-
vrages des forains; elles s'appuyèrent sur Ie pré-
tendu avantage de bannir du commerce des mar-
chandises, qu'elles supposaient êtrc malfab'.iquées,
Ce motif les conduisit a demander pour elles mémeS
des régiemens d'un nouveau genre, tendant a pre'-
scrire la qualiré des matières premières leur em-
pioi et leur fabrication. Ces régiemens, dont l'exe'-
cution fut corfiée aux officiers des communautés
donnérent it ceux-ci mie autorité qui devint tin
raoyen non settlement d'écarter encore plus sftre-
ment les forains, sous prétexte de conrrave tion
mais encore l'assujetter les maltres mémes de la
communauré i lempire des chefs et de les forcer,
paria crainte d être poursuivis pour des contraven
tions supposesa ne jamais se'parer leur intérêt
de celui de l'associationet par conséquent a se
réndre complices de totites les manoeuvres inspi-
rées par l'esprit demonopole aux principaux mem
bres de la communau té.
Parmi les dispositions de'raisonnables et di-
versifiées a l'enfini de ces statntsmais toujours
dictees par le plus grand intérêt des maitres de
chaque communautéil en est qui excluent entit
lement tout autres, que les fils de maitres ou ceux
qui épousent des veuves de maitres d'autres re-
jettent tons ceux qu'ils appellent étrangersc'est-
a-dire, ceux qui sont nés dans une autre ville."
Dans tin grand nombre de communautés, il
stiiïit d'être marié, pour être exclu de l'appren-
tissage et par concéqucnt de la niaitrise.
Lts*