■H 46 )- ter de leur territoire les niarcliandises et les ou- vrages des forains; elles s'appuyèrent sur Ie pré- tendu avantage de bannir du commerce des mar- chandises, qu'elles supposaient êtrc malfab'.iquées, Ce motif les conduisit a demander pour elles mémeS des régiemens d'un nouveau genre, tendant a pre'- scrire la qualiré des matières premières leur em- pioi et leur fabrication. Ces régiemens, dont l'exe'- cution fut corfiée aux officiers des communautés donnérent it ceux-ci mie autorité qui devint tin raoyen non settlement d'écarter encore plus sftre- ment les forains, sous prétexte de conrrave tion mais encore l'assujetter les maltres mémes de la communauré i lempire des chefs et de les forcer, paria crainte d être poursuivis pour des contraven tions supposesa ne jamais se'parer leur intérêt de celui de l'associationet par conséquent a se réndre complices de totites les manoeuvres inspi- rées par l'esprit demonopole aux principaux mem bres de la communau té. Parmi les dispositions de'raisonnables et di- versifiées a l'enfini de ces statntsmais toujours dictees par le plus grand intérêt des maitres de chaque communautéil en est qui excluent entit lement tout autres, que les fils de maitres ou ceux qui épousent des veuves de maitres d'autres re- jettent tons ceux qu'ils appellent étrangersc'est- a-dire, ceux qui sont nés dans une autre ville." Dans tin grand nombre de communautés, il stiiïit d'être marié, pour être exclu de l'appren- tissage et par concéqucnt de la niaitrise. Lts*

Tijdschriftenbank Zeeland

Archief | 1828 | | pagina 220