c 48 et lieax du royaume. II assujettit a !a majtrise eÉ a la jurandc tous les artisans. L'edit d'Avril 1597 en aggrava encore les dispositions en assujettissant tons les marchands a la même lot que les artisans. L'édit de Mars 1673, purement bursalen ordon- nant l'exécution des deux préce'dens, a ajoute' au nombre des communaute's de'ja existantesd'autres communautés jusqu'alors inconnues." La finance a chercbé de plus en plus aéten» dre les resfources qu'eiles trouvait dans I'existence de ces Corps. Indépendamment des taxes des e'ta- blissemens de comraunautés et de maitrises non velles cn a créé dans les comraunautésdes offices sous différcntes denominations, et on les a obügées de racbeter ces offices, au moyen d'em- prunts qu'elles ont e'té autorisées li contracter, et dont elles ont payé les intéréts avec 1c produit des gages ou des droits qui leur ont été aliénés." C'est sans doute l'appat de ces moyens de fi nance, qui a prolongé 1' illusion sur le préjudice im mense que I'existence des communaute's cause èl'in- dustrie, et surl'atteinte qu'elleporte au droit naturel. Cctte illusion a été portéc chez quelques per- sonnes jusqu'au point d'avancer, que le droit de iravailler était un droit royalque le Prince pou- vait vendreet que les sujets devaieut acheter. Nous nous batons de rejeter une pareille maxime. Dieu en dónnant 1' homme des besoinsen lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler, lapropriété de tout homme; et cette propriété est la première, la plus sacrée et ia plus inprescriptibie de toutes. Nous

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Archief | 1828 | | pagina 222