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4, Nous regardons comme un des premiers de-
voirs de notre justice, et comme un des actes les
plus dignes de notre bienfaisance, d'affranchir nos
snjets de toutes les atteintes pone'es a ce droit
inalienable de Phumanite'nous voulons en conse
quence abroger ces institutions arbitraires, qui ne
permettent pas it 1'indigent de vivre de son tra
vail; qui rcpoussent un sexe a qui sa foiblesse a
donné plus de besoins et moir.s de ressourcesct
sembient, en les condamuant a une mi.-ère iue'vi-
tableséconder la se'Juction et la de'baucbe; qui
e'loignent l'e'mulation et l'industrie, et rendent inu-
tiles les talens de ceux que les circonstances ex-
cluent de l'entre'e d'uue communauté; qui privent
l'e'tat et les arts de toutes les lumières que les
e'trangers y apporteraientqui retardent lesprogrès
des arts par les difficulte's multipliers que rencon-
tient les inventeursauxquels différentes commu-
naute's disputent le droit d'exe'cuter des de'couver-
tes qu'elles n'ont point faites quipar les frais
immenses que les artisans sont obliges de payer
pour acque'rir la faculté de travailler, par les ex
actions de toute espèce qu'ils essuyentpar les
saisies multipliers pour de pre'tendues contraven
tions, par les de'penses et dissipations de tout gen
re, par les procés interminables qu'oecasionnent
entre toutes ces communautés leurs pre'tentions
respectives sur l'etendue de leurs privileges exclu-
sifs, surchargent l'industrie d'un impót énorme
one'reux aux sujets, sans aucun fruit pour l'État;
quienfinpar la facilite qu'elles donuent aux
membres des communautés de se liguer entre eux,
z.cen.IV.D. i.stuk. .D dff