<_c 49 4, Nous regardons comme un des premiers de- voirs de notre justice, et comme un des actes les plus dignes de notre bienfaisance, d'affranchir nos snjets de toutes les atteintes pone'es a ce droit inalienable de Phumanite'nous voulons en conse quence abroger ces institutions arbitraires, qui ne permettent pas it 1'indigent de vivre de son tra vail; qui rcpoussent un sexe a qui sa foiblesse a donné plus de besoins et moir.s de ressourcesct sembient, en les condamuant a une mi.-ère iue'vi- tableséconder la se'Juction et la de'baucbe; qui e'loignent l'e'mulation et l'industrie, et rendent inu- tiles les talens de ceux que les circonstances ex- cluent de l'entre'e d'uue communauté; qui privent l'e'tat et les arts de toutes les lumières que les e'trangers y apporteraientqui retardent lesprogrès des arts par les difficulte's multipliers que rencon- tient les inventeursauxquels différentes commu- naute's disputent le droit d'exe'cuter des de'couver- tes qu'elles n'ont point faites quipar les frais immenses que les artisans sont obliges de payer pour acque'rir la faculté de travailler, par les ex actions de toute espèce qu'ils essuyentpar les saisies multipliers pour de pre'tendues contraven tions, par les de'penses et dissipations de tout gen re, par les procés interminables qu'oecasionnent entre toutes ces communautés leurs pre'tentions respectives sur l'etendue de leurs privileges exclu- sifs, surchargent l'industrie d'un impót énorme one'reux aux sujets, sans aucun fruit pour l'État; quienfinpar la facilite qu'elles donuent aux membres des communautés de se liguer entre eux, z.cen.IV.D. i.stuk. .D dff

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Archief | 1828 | | pagina 223