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de forcer les membres les plus pauvres a subir la
loi des riches, deviennent un instrument de mono-
poleet favorisent des manoeuvres dont l'effet est
de hausser, au dessus de leur proportion naturelle,
les denrées les plus ne'cessaires la subsistence du
peuple.
Nous lie serons point arrêtes dans eet acte de
justicepar la crainte qu'une foule d'artisans n'u-
sent de la liberté rendue 4 tous pour exercer des
métiers qu'ils ignorentet que le public 11e soit
inonde' d'ouvrages mal fabrique'sla liberie' li'a point
produit ces facheux efiets dans les lietix ou elles
est établie depuis longtems. Les ouvriers des fau
bourgs et des autres lieux privilégies ne travaillcnt
pas moins bien que ceux de 1' intérieur de Paris.
Tout le inonde sait d'ailleurs combien la police
des jurandes, quant a ce qui concerne la perfec
tion des ouvrages, est illusoire; et que tous les
membres des communau'és e'fant portés parl'esprit
du Corps a se soutenir les uns les autres un par
ticulier qui se plaint se voit presque tonjours con-
damné, et se lasse de poursuivre de tribunaux cn
tribunaux une justice plus dispendieuse que 1' ob-
jet de sa plainte.
Ceux qui connaissent la marche du commerce
savent aussi que toute eutreprise importante de
trafic ou d'industrie, exige le concours de deux
espèces d'hommesd'entrepreneurs qui fout les
avances des matières premières, des ustensilcs né
cessaires a chaque commerceet de simples ou
vriers, qui travaillcnt pour le compte des premiers,
Bioyennant un salaire convenu. Telle est la veri
table
