c 51 )- table origine de la distinction entre les eritfepre« ncurs ou rnaïtreset les ouvriers oil compagnons, Iaquelle est fonde'e sur la nature des cboseset ne ddpend point de 1" institution arbitraire des ju» randes. Certainementcettx qui employent dan# on commerce leurs capitaux, out le plus grand intérêt a ne confier leur matières qu'a de bons ou» vrierset I'on ne doit pas craindre qu'ils en pren» tient au hazard de mauvais qui gateraient la mar» chandise et rebuteraient les acheteurs on doit présumer atissique les entrepreneurs ne mettront pas leur fortune dans un commerce, qu'ils ne con» naltraient point assez pour être en e'tat de clioisif les bons ouvrierset de surveiller leur travail. Nous ne craindrons done point que la suppression des appreutissages des compagnonages et de3 chefs - d'oeuvre expose le public être mal servi. Nous ne craindrons pas non plus que 1'affluence subite d'une multitude d'ouvriers nouveaux ruïne les anciens, et occasionne au commerce une se» cousse dangereuse. Dans les lieux ou le commerce est le plus libre, le nombre des marchands et des ouvriers de tout genre est toujours limité, et ndcessairement proportionne' auxbesoins, c'est - a - direla con» sommation. II ne passera point cette proportion dans les lieux oü la liberte' sera rendue; aucun nouvel entrepreneur ne voudrait risqtier sa fortune, en sacrifiant ses capitaux a un e'tablisscment dont le succès potirrait être douteux, et oü il y aurait a craindre la concurrence de tous les maltres actu» D 2 slle»

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Archief | 1828 | | pagina 225