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et Alexandre Sandilandis, vieil eschevin dudit Edembourg,
aurojent esté députéz pour s'en venir vers deea a rentree du
mois de May prochainavec pouvoir et autorité de trans
porter ladite estape et residence, oil bon leur semblera, qui
estant chose, Sire, directement contraire aux gracieuses expres
sions que Votre Majesté eust encore aggréable de faire sur
ce sujet Fannée 1662, jusques a ne commander pas seulement
a Monsieur le Comte de Lauderdale x) de faire cesser le
bruict du deslogement de ladite cour Escossoise, mais aussi
de faire escrire audit Sieur Davidson de ne plus toucher a
ceste affairea ce que des lors on en a esté informé icy par ie
ministère de Monsieur le Comte Clarendon, lors Chanceiier 3).
La confidence que j'ose me donner, de ce que Votre Ma
jesté n'aura pas voulu changer depuis la bonne volonté qu'a
Fexemple des roix, ses prédécesseurselle a tousjours tes-
moignée au bien de madite ville et mesmes Fintérest particu
lier que j'ay en sa prospérité, me portent a vous supplier
tres humblement, Sire, de ne vouloir permettre qu'un esta-
blissement qui a dure par taut d'années au contentement de
la nation Escossoiseet a esté confirmé pas ud traitté solemnel
fait et conclu a Ter Vere le 19 Novembre Tan 1612 3),
vienne a estre interrompu au desplaisir de tant de bonnes
villes d'Escosse, et au detriment de celle de Ter Vere, de
laquelle il faut avouer que Fabord et la rade valent mieux
que celles d'aucune autre ville des Baas-Bas. 11 est encore
temps, Sire, de prévenir eest inconvéuients'il plaist a Votre
Majesté d'ordonner que les dits trois commissaires avant par-
tir, ayent ordre, au lieu de transporter 1'estape et la résidence
Escossoise ailleurs, de les laisser et confirmer a Ter Vere sur
le pied dudit traicté de Fan 1612, sans y rien innover, si
non que le charbon d'Escosse soit d'orénavant compris au
nombre des marchandises d'estapequi estant, il n'y a point
John Maitland earl and first duke of Lauderdale (cf. hiervóór biz. 16-1).
2) Hiervóór n05. 1 en 2. 3) Archief1903, biz. 110 vlg.