127 done trés souvent en moi-mesme, comment remédier a eet inconve nient et comment vaincre les difficultez que je rencontrais, mais n'ajant peu me satisfaire a eet esguardou trouver mojen de sur- monter les difficultez que je rencontrais, je commen?ai a songer, comment je pourais me démettre du poste que je occupais, sans marquer au Eoi, que j'estois mécontant de n' estre emplojé en rien. Je me souviens que occupé dans ces pensees, je fis un mémoire, dans lequel je marquais toutes les raisons que je pouvais me imagisner pour rester en Angleterre dans mon poste, et toute celles que je avois pour demander mon rappel; j'insérerais iei ce mémoire, tel que je le formais ii Londres dans le terns que toute ces choses m' estoit plus fraiches que a eet heure, qu' il i a vint et cinq ans qu'elles sont passées. Raisons pour lesquelles je suis venu en Angleterre, et pour lesquelles il seroist propos que j' i demeurasse. 1. La paix faite et ajant esté emplojé avec assez de agreement dans la commission de l'armée, j ai creu que le Conseil d'Estat (dont les affaires les plus importantes reguardent la guerre) ne seroist plus un poste ou je pourais me distinguer; j' ai creu qu' il faloist songer a me faire valoir par quelque commission extra ordinaire, et a 1' exemple de inr. de Dijkvelt entrer dans les affaires estrangères, et ainsi me rendre aussi bien utile en tems de paix, comme j'avois esté durant la guerre. 2. Je m'estois mis dans l'esprit, que en ceci je réussirais mieux en Angleterre que ailjeurs; 1. paree que j' étois asses bien dans 1' esprit du Roi 2. asses bien avec milord Albemarle; 3. paree que 1' un et 1' autre me disoit approuver mon dessein. 3. J'avois creu que en réussissant 1H, je pourais certainement rendre service a mes frères 1) et a ma familje. 1) Hij had maar één broeder.

Tijdschriftenbank Zeeland

Archief | 1916 | | pagina 173