133 prétexte la maladie de ma inère, le soin que cela me donne de mes propres affaires, la tutèle de me(s) neveux, et la quantité des enfants que j' ai, qui ne peuvent pas etre transportés deux fois par année, et dont ma mère ne peut plus avoir soin par ses foiblesses. 17. Si en demeurant en Angleterre, et me résolvant a faire le cliien couchant, je ne réussi poirict, quelle honte et quel chagrin? 18. Si je demeure en Angleterre et que je ne me soumets pas a tout ce que il faut pour estre bien avec milord Albemarle, il ne me restera que du terns inutile, dans lequel je pourais me chagriner ou me divertir selon que mon humeur m' i porte, et du reste je serais inutile a ma patrie, a mes amis et a inoi- mesme. Apres avoir formé ces deus mémoires pour et contre, je con- clus que je devais insist.er a estre rappellé; il ne s' agissoit done plus que des moyens comment m' y prendre, et par bonheur pour moi, les affaires de l'Europe se dirigèrent de manière que S. M. et les ministres en Hollande en estoit d'accord que je devais estre rappellé, comme cela se fist dans le mois de septembre ou oc- tobre 1701. Et pour donner une idéé comment celü arriva, je recommaneerais ce récit depuis le mois de novembre 1700. Le Hoi passa alors la mer comme je 1' ai déja marqué ci-devant, et je restai moi quelques jours plus longtems a la Haje, at- tendre un des jaghts qui fust re(n)vojé incessament pour mon transport. Pendant le peu de jours que je restais it attendre le jaght, L. H. P. receurent les nouvelles de la mort de Charles second, rói d'Espagne, que par son testament il avoist institué dans la succession de tout ses raujaumes et estats le due de Anjoü, second fils du dauphin de Prance, et que S. M. T. C. x) avoist 1) Sa Majesté Très-Chrétiennede Fransche koning Lodewijk XIV.

Tijdschriftenbank Zeeland

Archief | 1916 | | pagina 179