entrepreneurs des travaux de batiments etc. pour ƒ42000.Vous com- prenez ma chère mère que nous ne commcncons pas de suite avec des centaines de mille florins, les mises de fonds ne le permettent pas. En tous cas, ayez foi dans l'avenir, car moi-même je ne doute pas de la réussite. Si j'ai pu satisfaire pendant neuf ans aux exigences des autres, je me sens fort pour travailler pour moi-même. C'est aussi le seul moyen de pourvoir a mon existence sans dépendre des autres. Du reste tous les sommes sérieux et compétents auquel j'ai communiqué mes vues, les ont approuvées, ce qui me donne une plus grande confiance en moi-même que je n'avais eu jusqu'ici., J'ai écrit a mr Blanchemanche et je lui ai dit en détail ce que je me proposais il ne m'a pas encore répondu-en tous cas j'espère qu'il se le tiendra pour dit. En tous cas, si vous croyez que cela pourrait blesser quelqu'un comme je suis encore a leur service pour un certain espace de temps, veuillez garder le secret pour ma tante, car si elle l'apprend tout Maestricht le saura demain. Quant a l'envoi des chemises veuillez le faire par Bonhomme fils comme vous le proposez. Si vous pouvez y aj outer des boutons jumelles pour les mettre cela me serait fort agréable. Ma santé est grace a Dieu toujours bonne, quoique j'aie été assez agité dans ces derniers temps comme vous le comprendrez aisément. Ecrivez-moi vite ma chère mère et dites-moi si vous approuvez ce que j'ai fait. Pardonnez-moi de n'en avoir pas parlé plus tót car je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me décider; dès que je pourrai je vous rendrai visite et je vous dirai tout ce qu'on ne peut écrire. Je vous embrasse, ma chère mère et ma chére soeur et je reste toujours votre fils et frère qui vous aime M. Ghijsen. 27. Veere, le 3 septembre 1871. Ma chère mère et soeur, Comment vous dire des excuses pour mon long silence! t) Vous ne sauriez croire combien on se relache en fixant a demain ce qu'on pourrait faire aujourd'hui, II y a déja deux mois que je me proposais de vous écrire immédiatement après avoir regu mes chemises et je l'ai toujours retardé, tantót pour une cause tantót pour une autre. A propos des che mises, je vous en fais mon compliment elles sont fort bien faites et la 1) Sinds 9 juli, toen hij in een kort briefje overhemden enz. had besteld; de zending wordt 11 juli afgezonden met brief van zijn moeder. 86

Tijdschriftenbank Zeeland

Archief | 1964 | | pagina 94