73 DER SLUIZENAREN OPSTAND.
au sujet de la plainte du métier des tisserands de Bruges, sur
cc que, saus être re9ues dans la corporation, les soeurs béguines
du tiers ordre de st. FRANgois exercent depuis peu le métier de
tisserands de toile a l'Ecluse, et ce par licence ou permission de
cenx de la loi, au point qu'elles aient déja huit hostillesou plus,
èsquels elles oeuvrent et cxcrcent le dit métier et en font jour-
nellement grandes marchandises, et que plus est, tiennent estaple
de leurs toiles au dit lieu de l'Ecluse. 19 Octobre 1459. Ap
probation par le due philippe de l'accord, conclu entre le corps
des tisserands de Bruges et les béguines de la Madeleine de
l'Ecluse, qui avaient fait dresser dans leur béguinage des métiers
a tisser le coutil et la toile. Get accord porte que, pour terminer
la cause, pendante longtemps devant le grand sonseil, il est convenu
que les béguines ne feront jamais plus rien qui soit contraire
aux droits et privileges des tisserands de l'Ecluse et de Bruges,
et qu'elles ne paieront qu'a certaines termes, les frais qui sont
résultés de cette affaire. 17 Mai 1460.
BARBIERS.- (CHIRURGIJNS-BARBIERS - BAARDEMAKERS.)
Acte devant notaire, contenant l'accord, conclu entre les barbiers-
chirurgiens de Bruges et ceux de l'Ecluse, relativement a une con
testation qui s'était élevée entr'eux, paree que ceux de Bruges
prétendaient jouir du privilege de recevoir la moitié de ce qui était
per9u par ceux de l'Ecluse pour droit d'admission dans le corps
et de pouvoir aller habiter et exercer leur état a l'Ecluse, san»
être bourgeois de la ville, ni y avoir été re9us dans la corporation.
Les barbiers de Bruges réclament comme arriéré de leur droit de
partage une somme de cent couronnes d'or. Les conditions
de l'accord sont: 1°. que les barbiers de Bruges rccevront a
