Si I'on recherche quelles ont été de tout tens
les principales caufes, quiontarrêté les pro-
grès de la raifonet qui ont empêché la vérï-
té de se faire connoltre, on verra qu'elles
peuvent convenablement être rangées fous
deux clasfes principales une cródulicé ftu-
pide qui se laisfe asfervir sans examen par
3'empire des préjugés ou par les fables de
rimposture et un orgueil téméraire, qui
s'élève au deslus de tout qui veut tout ana-
lyfer tout expliquer par foi mêmeet qui
méprife ce qu'il n'a pas inventé.
De ces fources fatales naisfent des ruis-
feaux empoifonnés qui entrainant dans
leurs cours les prémiers germes des con-
noisfances les empêchent de pousferou
qui leur communiquant un faux principe
de vieles élèvent fubitement pour leur
preparer tine déstruélion inévitable.C'est
a l'une de ces -caufes qu'il faut attribuer
la peine qu'on trouve a déraciner d'ancicn-
ïies erreurs et c'est par l'autre que si fou-
L 3 vent