ÏÓ4 C. S. DE CHAUFEP'.é DISSERTATION
vent les nouveaux fystemes par lesquels
on les remplaee sont ausfitöt mal enten-
dus outrés défigurés que fouvent op
prend des routes oppofées qui nous aban-
donnent a un cruël Pyrrhonisme.
Depuis Ia naisfance de la Philofophie elle
cut a lutter contre ces obftacles mais tou-
jours on vit la vérité profiter de cette lut-
te elle mërue pour percer avec plus d'éclat,
en modérant d'une part le penchant des
hommes pour la nouveauté tandis qu'elle
entretenoit de l'autre l'énergie jndispenfable
pour aller en avant.
Ce qui est vrai des fciences hutnaines
l'est ausfi de la Religion.- Deux das
fes d'Ennemis fe font toujours élévés et
s'élèveront toujours cotitr' elle tant qti'i! y
aura des hommes et des passions. D'un
cöté le ftperftitieux confondant avec la
vérité i'erreur qui la défigurefe croit obli-
gé paï devoir de défendre comme article
de foi ce qu' on lui a fair. envifager une
fois comme telfans penfer épurer les con-
nojssances les plus fublimes d'un indigne al
liage, i! crie au facrilêge au moindre effort,
qu'on fait pour le ramener k des fentimens
plus conformes a la nature du Dieu qu'il veut
fcrvirplus le principe qui l'abufe est facré
plus