ï66 G. S. DE CHAUFEPlé, DISSERTATION gouvernés par la fuperftition tandis qu'en général 1'Incrédulité fe borne h quelques in. dividusn'a-1 - elle pas permis de se fervir dans ces recherches d'une balance parfaitement égale peut-être enfin pourroiE on s'appuyer sur une experience trop récente pour foutenir que, le relêchement de la croyance influant néces- fiaïrement fur les moeurs, le défordre le plus criant et le plus funeste doit être chez un peuple la fuite de la déftruétion des opinions Religieufes. Ce qu'il y a de. certain, e'est que la Super- ilition et 1'Incrédulitéoppofées dans leurs principes, out a Pégard de la Religion beau- coup de conformité dans leurs moyens, lei comme ailleurs les extremes l'e touchent. Des deux cötés on agit par préjugé on se prévient pour ou contre un objet avant de I'avoir recherché convenablement, et d'avance ■on est réfolu de croire, ou de ne pas croïre. Des deux cötés on a la même cause a combatcre et ces Ennemisfi differens l'un de l'autrefe réunisfent pour prendre fouvenc les mêmes armes dans le même desfein. Ainli le Christianismeasfailli a la fois par ces deux adverfaires, leur vit fouventréunir leurs efforts. Ra Supcrllition qui manqua de le défigurer eufuiselorsqu'clle se fut glisfeé dans fon fein Tats

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Archief | 1818 | | pagina 260