SOU APO Lr. ONIÜS 3 E TYANE. ÏÖ7
l"attaqua des fon origine, pour édifier fur fes
ruïnes les Dieux des Payens et l'Incrédulité
jnédita pareillemcnt sa déftruétion pour cta-
'blir le Ptègne de je ne fais quel fyftême de
Philofopbie, et de raifon.
Depuis f. C. l'une et l'autre ont confpiré a
sa perte, et on les a vu se fervir dés mêmes
raoyens. C'est ainfi qu'on s'est plu entr'au-
tres a 1' Iiiimilier par des paralleles a op-
pofer au rnodele de perfeftion, que les Chré-
tiens trouvent dans l'Auteur de leur Religion,
les fages du Paganismeet a exalter les mira
cles qu'on rapporte de ces derniers pour
détruire Ia force des preuves que nous dé-
duïsons de ceux de l'Evangile.
Parmi les hommes extraordinaires, dont oi>
a fait fervir la mémoire a ce but, on ne fau-
rolt oublier le célébre apollonius, natif
de Tyane en Cappadoce tant a caufe de l'é-
tendue avec laquelle son Histoire nous est
confervéeque par ce que nous favons de la
régularicc de sa vie et de fes prétendus mi
racles. Ce fut a ces derniers titres qu'il eut
la preferencepour être oppofé h notre Sau-
veur. La Superfticion du Paganisme eut re-
cours h lui pour prévenir, s'il étoic posfible,
fa propre ruïne, en arrêtant les progrès de
la Religion Chréticnne et les Déistes mo-
L 5 der-