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ment pour arréter ainfi les progrès inquiétans
de ce qu'on appelloit fa fefte mais furtouc
pour en détourncr le jeune Enipereur l)
dont le gout pour les fciences fpéculatives in-
clinoit l'esprit vers ces nouveaux dogmes
tandis que les partifans de cette Religion clier-
clioient lui infpirer a eet égard un préjugé
moins défavorable. Que Philostrate ait
eu en eftéten vuëde fournirau Paganisme, dont
il nc pouvoit fe cacher la decadence ua
argument contre les Chrétiens e'est ce que
prouvent les raprochemcns frappansqu'on
remarquedans divers traits dc la vie d'appo.L-
lonius avec celle de J. C. et l'ufage qtf
HiEitocLES entr'autres a fait dans la fuite de
eet ouvrage, pour exalter le Philofophe par des-
fus N. S. Cm'). De plusquand on fait attenti
on tous les hors-d'oeuvres, que cette histoire
II. Deel. M ren-
(_J~) nfe !r. Hist. EccleslibVI. Oiéarins in frif at
pag. XXXIX.
O'O Lactance (Inft it. Div. Cap. s.) dit poötlvement que eet
Ennemi des Chrétiens a roulu prouver qu' Afollsniusa fait
non feulement des niiracles égaux ceux de N. Smais que m?-
me il les a furpasfés et c'est en effet ce qu'indiquent asfez 'es
pasfages qu'Eufi be cite de lui au chap. a. de fon - aicé
puisqu' IIi troclesen parlant <£A j> o 11 o n i u rse fert de cet
te expresfion 1GV TOlK'OTX irsTTOlVjllGTX lui qui u fftit de gr un
ies ebvfes tandis qu'il nomine les prodigés operés par J. e3
par fes Apotres TipxrélX? TiVA1$ quelcms feu (lej>rcsS$°