jys G. S. DE CiIAU?Ef li, DISSERTATION
civile appuyée du fatanisme Religieux. II
feroit fuperflu de lui oppofer a eet égard nos
Auteurs facrés puisque leur défaur abfolu de
proteélion et d'appui et les obftacles en
foule qu'ils eurent k furmonter, sont asfez
connus.Simples dans leur récitles Evan-
géliftes étoient étrangers aux fubriiités des
Philofophes: ils négligeoienc tous les accesfoi-
l'es qui auroient pu répandre de l'agréraenc
fur leur récit ou piquer la curioficé et
tout ce qu'il y avoir de puisfant ou de fa-
natique dans la Judée ou dansl'Empire, voyant
la ruïne de l'etat afcuel des chofes dans l'éta-
blisfement du Cliiristianisme joignoit la rufe
a l'adresfe pour l'étouffer en enfévelisfant
dans l'oubli les Livres qui l'établisfoient.
Nous ne tirons point de conclufion de ce pa-
ralléle elle est facile a former et on aura
occasion d' y revenir.
III. Je pourfuis plutot la comparaifon en
recherchant le caraélére des historiens d'APOL-
lONitis, et de ceux de notre Sauveur.Si
lejugement d'Hierocles étoit ici parole d'Evan-
gile nous faurions bientót a quoi nous en
tenir, puisque felon lui la vie et les aftions
de jésus ont été fingulierement exaltées
par un Pierre par un Paul par quelques
historiens de cette trempe homines men-
teursj