SUR APOÏ.LONIUS DE TïARE. 183
tif dun jeune homme que sa maitresfe est
una forciere qui se nourrit de chair humaine,
er qui projette de dévorer la fienne quand
enfin il débite tous les contes CO fiu* cou
rent sur l'ascension prétendue de son philo-
fophe on a de la peine a reconnoitre eet
homme inftruitqui ne cherche que la vérité,
ie bonheur du genre humain et le profit
des lettres ausfi a t-il le malheur de se
contredire asfez fouventcomme p. e. quand
il parle d'APOLiONius comme entendant
toutes les langues (g) et qu'il le répréfen-
te (k) coinme ayant befoin d'interprête
quand il lui fait (i) guérir miraculeufement
la peste a F.phefe comme nous l'avons vu,
et expliquer (k) par des causes naturelles
le presfentiment de cette contagion: quand il
lui fait prévoir CO l'isfuë de fon audience
qhez l'Empereur, et preparer OO une énor-
M 5 me
Ibid. cap. as.
<0 Ibid, lib. VIII. cap. $0.
C'est cependapt ce qu'il asfure lui mt me. lib. I. cap.
g P b i 0 s t r. Jib. I. cap. ij.
Ibid. lib. III. cap. 31.
Ibid. lib. IV. cap. 10.
Ibid. lib. VIII. cap. s- f. Eufeb. in Hit rocl. cap. 27.
Ibid. lib. VIII. cap: 10.
Ibid. lib. VIII. cap. 7.