SUR 4P0LL0NIUS BE TYAKE. l8j
•S'histoire en parlant de FEmpire (\cou si
Foil peut admettre les excufes (r), qui ont
•été alléguées a eet égard, il est certain tou-
jours que tant de bévuës manifestes, raportées
en général non comme des traditions mais
comme des obfervadons de fon Héros lui mé-
me, apprennent fuffifamment le fond, qu'oti
peut faire fur la véracité de Fhistorien.
Les Evangélistes n'ont pas cette élégance
de ftyleni ce talent pour aniufer le Lefteur
mais on ne réusfit pas non plus a les convain-
cre d'iitexactitude dans leur récit ou dans
leurs déscriptions et depuis tant de tems
que nos Déistes ont fait effort pour les trou-
ver en faute leurs infinuations malignes et
leurs remarqnesprétendues critiquesont été
toujours refutées fans peine et nos Au
teurs pleinement disculpés.En vérité si on
dépouille le récit de philostrate des gra
ces de Félocution pour le comparer pour l'es-
fentiel avec nos Evangilëson diroit qu'il a
fleuri quelques fiècles plutöt et dans un tems
oü les ténèbres des préjugés et de Fignoran-
ce couvroïent infiniment d'avantage la fur-
face du globe.
IV. Si
(O Voyez im exemple assez frappant ö'iuexaéïimde chcz Cl e-
rictts Hist. Ecclcs. p. 51 r. N. I!.
tOleari us y consacre un pasftge asfez long de fa pre
face paj. XXXVI—XXXIX.