Ïp3 G, S. M CHAUPEP1É, DISSERTATION
rien qu'il faille en attribuer la gloire ou
que ce foit un hommage rendu a la vérité
il esc incontestable qu'on trouve de beaux
traits dans fa narration. De ce genre est la
reflexion qu'il communique nu pontile dEscu-
lape au fujet des riches préfens offerts
par ceux qui venoient demander des graces
a ce Dieu préfens obferve-t-il déplacés
et inutiles puisque toutes les richesfes de
i'Inde ne fauroient engager les Dieux a accep-
tre les voeux des méchans, et que cetce prière
fuffit d Dieux aceordez moi les cliofes qui
me conviennent de ce genre est encore Ia
leqon qu'il donne a fes Compagnons de
voyage, en approchant du rnont Taurus, que
pour connoitre la Divinité et les devoirs
qu'elle exige, il n'est pas nécesfaire de monter
les cndroits plus elevés et la morale qu'il
propofe (V) a téle sinus Conful de Rome,
au fujet de la prière. Ajoutez y les entretiens
avec les Gymnofophistes d' Ethiopië fur les
réprélentations de la Divinité xet fur ce
principe de morale que pour ctre juste
il
(«3 Philostrat. 1. I. cap, if,
O) Ibid, lib# II. cap. 5.
C«0 Ibid. lib. IV. cap. 40.
Ibid, lib. VI, cap. 19.