Ï04 o. S. DE CKAUFEFIÉ, DISSERTATION
facré aacquérir des comioisfances c'esn pour
les étendre et les faire valoir qu'il se deter
mine a d'aussi longs voyages (rr); c'est Pouf
faire plus d'impresfion fur les Esprits qu'il
emprunte les fecrets des fages de Babylone b
de linde (c) de 1'Ethiopie (d)qui,
excédant la portée des hommes ordinaires
fembloient pour cette raifon lui être confiés
par les Dieux c'est pour en impofer plus
fürement qu'il outre l'austérité d'un régime
qu'on admire d'avantage a proportion qu'on a
moins de gout pour le fuivre (e), qu'il affec-
te le mépris des richesfes, des honneurs
qu'il lie témoigne aucune frayeur du péril
(g) qu'il court au devant de la perfécution
exercée contre les Phiiofopheset ce zéle
qu'il
Pbilostr. lib. I, cap.
Lib. I. cap. 26.
(O Ibid- lib. III. cap, 16.
OO Ibid. lib. VI. cap. ïo feqq.
(5 Apolloniuss'accoutuma de bonne lieure aiix régies de la
philofophie Pijtiwgoricienne ne buvant pas de vin ne prenatit
part k aucun plaifir des fensnc se fcrvant d'ancune chofe qui vine
d'un animalqui eut eu vieni pour fa nouritureni pour fon
habillementet il aimoit k vanter fa rëgularité a ces égards (lib. 1.
cap. I. 8., lib. II. cap. 35. 37.iib.VIII. 5.) Fidéle k fes principes, il
s'abftint des femmes (lib. I. cap. 13.) et de tout ce que fes princi
pes condamnoient.II exprimoit fon respect pour la ftivinitt! par
Vhoramage qu'il rendoit au Soleil (lib. I. c,i6., lib. IL 38')
Ibid. lib. I. cap. 13-
(5) Lib. IV. cap. 55. lib. VII. ix,