sua ap0ll0n3us de tyane» Hi. êelui-ci comment s'y prend un Eerivairi quand il fe propofe quelque but perfonnel i quand il veut faire fa cour a quelque grand ou qu'inférant dans les avantures de fon héros des détails étrangersil en fait des matériaux póuf l'édifice qu'il veut conftruire. On y voit com- hien un ouvrage j éerit avec routes les gra ces de l'éloqüence orné de tous les char mes que peut procurer le langage humain t anuonce cependant l'imperfeétion des chofeé humaines et laisfe découvrir une multitude d'endroits foibles de bévuës inême et de fausfetés maiiifestes. Oft y voit l'auteur at- tentif a ne donner aucune prife fe contredi- re cependantabbattre dans un endroit cö qu'il édifie daiis un autre, décéler fon igno rance en voulant faire parade de son favoir, et trahir l'envie de s'établir autant un monu ment a foi mémequ'a fon Héros. Chacun de ces traits ést a l'avantage des Au teurs des Evangiles ils rélévent la fimplicité de leur recit le définteresfement de leurs vuës, la conformité de leur temo'ignage ec tout concourt a asfurer la vérité de leur narra tion. On a fous les yeux, quand on lit phi- lo s t r at e comment les Evangélistes s'y fe- roient pris, s'ils enSlent été des Imposteurs, et plus que jamais on se fent porté a les dégager de

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Archief | 1818 | | pagina 305