fil4 G. S. E CHAUFEPIÉ, D IS SÊ R T A TI 0 Nl
pHilOstrate paroit s'y être propofé d'op-
pofer fon Héros k l'Auteur dé la Réligiori
Chretienne ainfi qu'a l'ufage qu'on en a
fait certainement par la fuite pour eombat-
tfe le Christianisme c'est h quelles arrnes ore
fat obligé de recoürir potir le conibattre j
et combien de pareils moyens décélent avec
le caraélère respeftable que préfentoit dès le
moment la Religion de J. C.l'extrême. de-
nuëment de fes adverfaires. Plus proche que
nous de l'origine du Christianisme philos-
Iratï et fes contemporains n'en étoient pas
plus heureux a convaincre fes prédicateurs
et fes partifans par des argumens plus ort moins
valables de la fausfeté des principes aux
quels ils étoient attachés. Ils étoient reduits
a rendre hommage a leur Chefen emprun-
tant de lui des couleurs pourembellir le Héros,
qu'ils vouloient lui oppofe'r. Ni leur habilitê
dans l'art des Sophismes ni leur attention1 k
tirer parti de toutne pouvoient les dispen-
fer de moyens ausfi foibles et pöur préve-
nir contre les Chrétiens les puisfances de l'Em-
pire ils étoient obliges de travailler a affoi-
blirpar des contesl'impresfion que devoit
faire immanquablement fur les Esprits I'éclat
des oeuvres et des vertus de son Infticuteur.
On peut dire la raême choss de ceux qui
dans