il6 G. S. D E CHAUFEPIÉ, DISSERTATION ieurs asfailli de toiite part j expofé a des humiliations continuelles et h des perfécüti- öns fréquentesne pouvoit être embrasfé profesfé et fuivi qu'au prix du repos et fouvent de Ia vie de fes Seélateurs,Malgré tout, le Paganisme ne continue pas moins a décroitre les prétendus prodiges, opérés par apollonïus pour épurer les temples, et redresfer les autelsrestent fans crédit, fans effet, et font bientót oubliés le livre qui de» voit en conferver la mémoire demeure tout au plus aü rang des ouvrages de pure curiofi- té, tandis que le Christianisme qu'il devoit étouffer conrinüe a faire des progrèset voit bientot les Empereurs eux mêmes lui xendre partout hommage.Qu'on entreprenne d'expliquer par des caufes fecondes, un phé- nomene ausfi étrange on n'y réuslira jamais et Ie Chrétien adorera encore ici la main du Fondateurde fa Religion, qui a prouvé par des preuyes irréfragables qu'en effet fon depart de ce monde ne l'a pas privé du pouvoir de protéger les liens que fa proteélion est fu- périeure a toute la force des puisfances ter- restres et qu'aucun obftacle ne faüroit être h redouter quand il veut l'établir. C'est en envifageant fous ce point de vuë la vie d'apollonïus de 'Tyaneque fort hi Sr-

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Archief | 1818 | | pagina 310